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Interview de Me Fleurine MERESSE dans Le Dauphiné Libéré « Comment mieux accompagner les femmes enceintes au travail ? »

5 septembre 2024

C’est au journal Le Dauphiné Libéré que Me MERESSE a confié quelques mots sur ce sujet.

 

Pour lire cette interview, c’est juste ici :

 

Que prévoit le droit du travail pour protéger les femmes enceintes ?

« Je parlerai uniquement du droit privé.

Les obligations de l’employeur vont de la non-discrimination à la protection contre le licenciement.

Pendant la période de protection relative, qui couvre la période de grossesse jusqu’au congé maternité, puis les dix semaines suivant son retour, une salariée peut faire annuler son licenciement si elle produit un certificat médical dans les 15 jours, sauf en cas de faute grave ou d’impossibilité de maintenir le contrat de travail.

Pendant la période de protection renforcée, qui correspond au congé maternité, elle ne peut être licenciée pour quelque raison que ce soit.

Il n’y a en revanche pas de protection pendant la période d’essai (sauf si l’on arrive à prouver qu’il s’agit d’une discrimination liée à la grossesse).

Et aucune protection des salariées en situation irrégulière. »

 

L’employeur a-t-il des obligations en termes d’aménagement du poste de travail ?

« Quelques dispositions réglementaires du Code du travail protègent la femme enceinte des risques d’exposition au virus de la rubéole ou au toxoplasme, aux rayonnements ionisants, aux agents chimiques dangereux, à l’usage d’engins du type marteau-piqueur mus à l’air comprimé et à la manutention des charges, l’usage du diable pour le transport des charges étant notamment interdit à la femme enceinte.

La femme enceinte doit pouvoir avoir la possibilité de se reposer en position appropriées et bénéficier d’un changement d’horaire de nuit pour un horaire de jour avec maintien de sa rémunération.

Au-delà, ce sont les conventions collectives de chaque branche qui s’imposent, et l’employeur doit respecter les préconisations du médecin du travail.

La visite médicale est obligatoire au retour de grossesse, mais pas pendant.

En revanche, une salariée peut prendre rendez-vous avec la médecine du travail à tout moment sans en informer son employeur« .

 

Si une femme estime que sa fausse couche est liée à ses conditions de travail, peut-elle se retourner contre son employeur ?

« Ça n’entre pas dans le cadre des maladies professionnelles ou des accidents du travail. On peut toujours engager la responsabilité de son employeur, mais il faudrait que la femme démontre
un lien direct entre sa fausse couche et ses conditions de travail, attesté par un médecin du travail, ce qui me semble compliqué. Je n’ai en tout cas jamais rencontré ce cas de figure. »

 

Nos actualités

12 novembre 2024

« Arrêts de travail de complaisance : comment les enrayer ? » Article publié le 11 novembre 2024, Echo Drôme Ardèche, par Me Fleurine MERESSE

Lisez l’article de Me Fleurine MERESSE paru dans l’ECHO Drôme Ardèche du 11 novembre 2024 « Arrêts de travail de complaisance : comment les enrayer ? ».

10 octobre 2024

Revivez notre formation sur l’Actualité Législative et Jurisprudentielle du Droit Social du 08 octobre 2024 !

Le Cabinet Méresse Avocats a réuni de nombreux chefs d’entreprise et professionnels des ressources humaines pour une formation animée en présentiel, et suivie également en distanciel, par Me Fleurine Méresse, portant sur les évolutions législatives et jurisprudentielles de ces derniers mois.

30 septembre 2024

Nouvelle interview de Fleurine MERESSE dans Le Dauphiné Libéré du 28.09.2024 !

C’est sur le sujet « Télétravail : Va-t-on assister à un retour massif des employés en présentiel ? » que Me Fleurine MERESSE a eu l’occasion de s’exprimer. Retrouvez ci-dessous l’interview en intégralité :

12 septembre 2024

Fleurine MERESSE était à l’antenne de France Bleu Drôme Ardèche ce 12.09.2024 !

Elle était à votre disposition pour répondre à vos questions autour du sujet : « Entreprise en difficulté : quelles solutions pour l’entreprise et le salarié ?

20 juin 2024

Acquisition de congés payés aux salariés en arrêt de travail 

La Loi n°2024-364 du 22 avril 2024 dite Loi DDADUE, publiée au JO le 23 avril 2024 est entrée en vigueur le 24 avril 2024. Sont considérées désormais comme périodes de travail effectif pour la détermination de la durée du congé, tant les périodes d’arrêt de travail pour origine professionnelle, que celles pour origine non-professionnelle.

26 mars 2024

Gestion des congés payés des salariés en arrêt de travail : La saga continue

L’amendement introduit à l’Assemblée nationale portant sur ce sujet au projet de Loi DDADUE a été adopté le 18 mars dernier et est actuellement soumis à la CMP, pour adoption définitive. Retrouvez (ci-dessous) quelques extraits de l’article publié ce 25 mars 2024 dans L’Echo Drôme-Ardèche.

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Lexique

Plan de sauvegarde de l’emploi : il est obligatoire dans les entreprises de plus de 50 salariés qui envisagent au moins 10 licenciements sur 30 jours et constitue l’ensemble de mesures dont l’objet est d’éviter les licenciements ou d’en limiter le nombre ; il intègre un plan de reclassement.

Rupture conventionnelle collective : ce dispositif permet à l’entreprise de prévoir, par accord collectif, les suppressions d’emplois en dehors de tout licenciement pour motif économique.

Plan de départ volontaire instauré par la pratique : le plan de départ volontaire est une alternative au licenciement classique pour motif économique.

Salariés bénéficiant d’un statut protecteur dont le régime est défini par le Code du Travail (élus, DS, anciens élus ou anciens DS dans une durée limitée, candidats aux élections, …).

Le délit d’entrave est une infraction pénale caractérisée par l’accomplissement ou le non-accomplissement des obligations qui incombent à l’entreprise, l’entrave dans la mise en place du CSE, de son renouvellement ou de son bon fonctionnement.